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Ici tout commence

Virginie Caliari : « Ici tout commence est une série fédératrice, intergénérationnelle »

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Rencontre avec Virginie Caliari qui incarne la cheffe végane et professeure à l’Institut Auguste Armand, Olivia Listrac, dans la série « Ici tout commence » sur TF1.

Depuis 2021, Olivia Listrac, une cheffe végane, partage son savoir aux élèves de l’institut Auguste Armand dans le feuilleton Ici tout commence sur TF1. La professeure est incarnée par Virginie Caliari, une femme à l’énergie débordante qui s’est fait connaitre grâce à un rôle, tenu de 2006 à 2013, dans la série policière Section de recherches, diffusée sur la Une. Elle nous a accordé un entretien lors de sa venue au festival Canneseries en avril 2023.

Vous retrouvez-vous dans Olivia, votre personnage ?

Je suis très bien dans mon personnage. Je dis souvent que si on m’avait proposé plusieurs personnages de la série à interpréter, j’aurais choisi Olivia. Elle a un franc-parler, un enthousiasme, de l’humour, de la bienveillance aussi. Et je trouve ça super intéressant d’avoir quelqu’un de solaire comme elle qui apporte un petit peu de bonheur, de piquant, et une modernité aussi.

Vous étiez attirée par le monde de la gastronomie avant Ici tout commence ?

Oui ! J’adore manger et j’adore faire à manger. C’est de famille, on est tous pas mal calés en cuisine. Je regarde les émissions culinaires, dès qu’il y en a une qui passe je suis devant en me disant ‘quelle idée je vais bien pouvoir piquer’. Je ne suis pas une grande cheffe mais je me débrouille pas mal, j’avoue.

La série vous comble donc de ce point de vue…

Oui, parce que même si on ne cuisine pas réellement les plats, on apprend des choses. Il y a des chefs qui sont avec nous pour nous aider, pour nous apprendre les gestes techniques qu’on n’a pas forcément à la maison. C’est intéressant. Et lorsque l’on goûte certaines recettes, on se dit ’wouah, c’est trop bon, tu as mis quoi dedans, tu as fait comment ?’ On pique un petit peu des idées. Par exemple, j’ai piqué une recette de chou-fleur rôti aux épices à Olivia, que je refais chez moi et qui a beaucoup de succès à vrai dire (rires) !

Est-ce que vous auriez un souvenir marquant à nous raconter ?

Oui, un souvenir de franche rigolade : quand on a tourné le cours de yoga avec Catherine Marchal (qui joue Claire Guinot, sa compagne ndlr). Un cours qui part en sucette très vite parce qu’Olivia déteste faire du sport, elle déteste le yoga et donc elles finissent par s’engueuler. C’est assez drôle. En tout cas, on a tourné la scène très vite parce que c’était fluide, et on s’est vraiment marrées à le faire.

Comment aimeriez-vous qu’Olivia évolue ?

Je ne me suis pas encore posé la question. Mais bien sûr, j’aimerais qu’elle soit davantage présente dans certaines intrigues. Même si je suis consciente qu’il en faut pour tout le monde, on est une cinquantaine de comédiens. Après, l’évolution des personnages, elle vient aussi avec les scénaristes et la surprise que l’on peut avoir en lisant le scénario. Et s’il y a des choses qui nous choquent, ou dont on a envie, on peut toujours en parler. Ce sera accepté, ou pas, mais au moins il y a un dialogue qui s’installe avec la production.

Est-ce qu’il y a des messages passés aux téléspectateurs avec cette série ?

Évidemment, il y a énormément de messages. C’est une série que je trouve très fédératrice. D’ailleurs les fans de la série ont, en général, entre 5-6 ans pour les plus jeunes et 85-90 ans, c’est intergénérationnel. Ça parle de tellement de sujets de société différents, que forcément il y a un membre de la famille qui va se retrouver dans telle arche de la série, dans tel sujet. Ils vont en parler entre eux le soir à table ou devant la télé, ils vont évoquer des sujets qui fâchent, d’autres plus compliqués ou des sujets plus heureux et enthousiasmants… C’est une série qui parle à beaucoup de monde.

Que pensez-vous de la brigade féminine qui s’est créée cette année ?

J’adore, évidemment (rires) ! Déjà par rapport à mon personnage. Olivia est féministe, elle y croit. Et personnellement, je trouve ça super chouette de se dire que très souvent, même encore maintenant, les femmes sont aux fourneaux à la maison, pendant que les hommes vont faire le jardin. Et quand c’est au niveau de la haute gastronomie et que cela devient professionnel, on retrouve quasiment que des hommes… Donc c’est chouette de se dire aussi que ce qu’on fait à la maison, on peut très bien le reproduire dans le milieu professionnel. On est tout aussi capables que des hommes. Et puis, l’humour qu’elles ont entre elles, l’enthousiasme, sans se tirer la bourre… C’est super intéressant d’avoir amené ce sujet sur le tapis.

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