Connect with us

Ici tout commence

Lou Ladegaillerie et Catherine Davydzenka (Ici tout commence) : « Il n’y a pas de place pour la rivalité »

Published

on

À l’occasion de la 62e édition du Festival de télévision de Monte Carlo, Lou Ladegaillerie et Catherine Davydzenka se confient. Auprès de Dnaitc.fr, les comédiennes d’Ici tout commence, signé TF1, se livrent sur leur amitié, le feuilleton qui les a dévoilées au public français, mais aussi leurs projets à venir et leur toute nouvelle popularité.

À l’écran, elles se détestaient jusqu’à il y a peu. Dans la vie, elles terminent les phrases de l’une et de l’autre. Sur le tapis rouge de la 62e édition du Festival de télévision de Monte Carlo, Lou Ladegaillerie et Catherine Davydzenka sont complices. Comédiennes d’Ici tout commence (TF1), c’est ensemble qu’elles ont voulu profiter du Rocher monégasque où elles racontent à Dnaitc.fr leur “connexion”, leurs rôles, leurs vies entre le sud de la France et Paris, le feuilleton qui les a dévoilées au public. Pas de rivalité entre les deux jeunes femmes, mais une amitié qu’elles se réjouissent d’enfin jouer devant la caméra. Rencontre.

Dnaitc.fr : Dans le feuilleton Ici tout commence, vous incarnez deux sœurs qui, jusqu’à peu, ne s’entendaient pas du tout…

Lou Ladegaillerie : On a joué six mois où on se détestait, mais dès le début on avait trop hâte de voir comment ils allaient nous réconcilier, de jouer des scènes un peu mignonnes. C’est exactement ce qu’on est en train de jouer en ce moment, c’est-à-dire des scènes de complicité. C’est très agréable.

Catherine Davydzenka : On attendait ces réconciliations parce que dans la vie on s’entend super bien avec Lou. On avait envie qu’il y ait ce côté un peu mignon qui ressorte, qu’elles forment une famille. Je trouve ça joli. C’est beau ce qu’ils ont fait.

Dnaitc.fr : Cette complicité va durer selon vous ?

Lou Ladegaillerie : Je pense. Elles ne sont pas en train de reconstruire leur histoire, elles sont en train de la construire tout court. Elles n’ont jamais été proches, c’est tout nouveau pour elles.

Dnaitc.fr : Vous disiez que dans la vie vous êtes proches…

Lou Ladegaillerie : Grave. Trop, enfin… (rires).

Catherine Davydzenka : Je te laisse répondre (rires). On s’aime beaucoup !

Lou Ladegaillerie : C’est pour cela que Cath voulait qu’on fasse un festival ensemble.

Catherine Davydzenka : C’est moi qui ai demandé à être toutes les deux parce qu’on s’entend vraiment bien. Il y a une vraie connexion. On a une belle entente. Et puis, vous ne le savez pas, parce que ça se passe derrière la caméra, mais Lou a beaucoup de choses qui se passent dans les yeux. Jouer avec elle, c’est chouette.

Lou Ladegaillerie : J’adore, on va se faire des déclarations comme ça toute la journée (rires).

Dnaitc.fr : D’ailleurs Lou, le Festival de télévision de Monte Carlo, c’est votre premier festival…

Lou Ladegaillerie : Je suis très contente que ce soit mon premier festival. C’est un environnement international et j’ai fait toutes mes études dans des établissements internationaux. Je me suis toujours sentie plus inclue dans des soirées à l’étranger qu’en France où c’est très exclusif, où il faut appartenir à un cercle. Je ne me sens pas du tout jugée ici.

Dnaitc.fr : Catherine, je crois savoir que vous êtes intervenue, si on peut dire cela ainsi, au moment du casting de Lou…

Catherine Davydzenka : Moi, je voulais que ce soit elle. Je n’ai pas eu mon mot à dire lors du casting, j’ai juste aidé à donner la réplique sur l’instant. La seule chose que j’ai dite, c’est que j’avais adoré passer les essais avec elle.

Lou Ladegaillerie : Casting que j’avais raté d’ailleurs. J’étais tellement stressée. Cela faisait deux mois que je passais le casting, Cath était là… Quand tu connais les enjeux de ce que tu es en train de faire, ça devient compliqué. Je n’étais pas au max de ma forme.

Dnaitc.fr : Lou, vous jouez Vic, qui devient gentille après avoir longtemps incarné la méchante…

Lou Ladegaillerie : Ça me manque de jouer des coups tordus (rires). Là, elle va aider sa sœur dans toute l’histoire de l’empoisonnement. À un moment elles font même un coup tordu ensemble. Si elle manigance toujours, maintenant c’est au service du bien.

Dnaitc.fr : Vous vous entendez tous bien sûr le tournage ?

Lou Ladegaillerie : Oui ! Il y a des gens avec qui tu as plus de connexion que d’autres…

Catherine Davydzenka : Ça, c’est parce qu’on joue plus souvent avec certains que d’autres. Il y en a que l’on croise moins.

Dnaitc.fr : Est-ce qu’il peut y avoir de la rivalité entre les comédiens pour avoir une intrigue plus importante ou apparaître plus souvent à l’écran ?

Lou Ladegaillerie : Il n’y a pas de place pour la rivalité.

Catherine Davydzenka : Non, ça, ça dégage (rire).Ce n’est vraiment pas bienvenu ! Si quelqu’un commence à faire ça, personne ne sera d’accord. Dans notre groupe, on ne veut pas de ça.

Lou Ladegaillerie : Grâce aux auteurs, on a tous eu notre part des arches. Lors des festivals, ils envoient des comédiens différents aussi.

Dnaitc.fr : Vous intervenez dans les histoires des personnages en donnant votre avis sur les intrigues que vous jouez ?

Catherine Davydzenka : Pas spécialement. Je laisse la place aux auteurs parce qu’ils sont plus qualifiés que moi. Jusque-là, ils m’ont gâtée niveau intrigue. J’ai beaucoup de choses à défendre, alors je laisse faire et j’exécute.

Lou Ladegaillerie : Je suis assez d’accord avec Cath. Sauf pour toi, Cath, puisque tu as un personnage à l’opposé de toi, on se pose toujours la question de savoir si les auteurs ont écrit pour nous. Il y a beaucoup de phrases que Vic dit que je pourrais dire. Il y a des comédiens qui aimeraient influencer les choix des auteurs, c’est déjà arrivé. Mais il est vrai qu’en fonction de ce que tu donnes, tu peux inspirer les auteurs dans l’écriture des scènes. J’ai découvert qu’il y a un dictionnaire de vocabulaire par personnage.

Catherine Davydzenka : Par exemple, je ne peux pas dire : “Je n’en ai rien à foutre”. Je dois dire : “Je n’en ai rien à fiche” (rire).

Dnaitc.fr : Vous êtes de jeunes actrices, pour autant, est-ce que la crainte de s’enfermer dans un feuilleton existe ? Est-ce que vous vous êtes mis une date, un temps avant de partir ?

Catherine Davydzenka : Je pense que cela se décide au feeling, au cœur. J’avais pour projet de faire trois ans, finalement j’en fais quatre parce qu’ils m’ont écrit quelque chose de vraiment super. Tant qu’on est heureux de ce qu’on interprète, on reste. Notre métier marche comme ça. Je pense qu’aujourd’hui, les barrières sont pour les personnages à l’ancienne, un peu vieux jeu. En ce moment, je n’ai aucun problème à passer des castings pour des longs métrages, un film d’auteur… Tant mieux. C’est une forme de snobisme que de se mettre des barrières.

Lou Ladegaillerie : J’ai l’impression qu’en France, on a du mal à nous projeter ailleurs que dans une quotidienne. Hier, on a rencontré un comédien qui joue dans Lord of the ring, qui a fait 9 ans de quotidienne… Margot Robbie, quand on lui demande comment elle fait pour pleurer sur commande dans Babylon, elle explique qu’elle vient d’une quotidienne. C’est hyper formateur. Je ne m’en rendais pas compte, mais on a des réflexes, on apprend des quantités de page…

Catherine Davydzenka : On a une pièce de théâtre à apprendre par semaine…

Lou Ladegaillerie : C’est un sprint : il faut être en forme physiquement et mentalement sur le long terme. C’est une super formation.

Dnaitc.fr : Pour autant, le rythme d’une quotidienne est soutenu. Il peut vous pousser à faire un choix sur les opportunités qui se présentent à vous…

Lou Ladegaillerie : Ça, c’est sûr.

Catherine Davydzenka : On a été confronté à ça, mais on travaille vraiment en lien avec la production qui nous libère. Je sais que dans la suite de mon personnage, je vais avoir beaucoup plus de liberté. Il y a une forme d’organisation qui se fait qui ne nous bloque pas tant que cela. Si j’ai un projet, ils me laisseront faire.

Dnaitc.fr : Avec Ici tout commence vous avez acquis une nouvelle popularité. Comment la vivez-vous ?

Lou Ladegaillerie : Je pensais que ce serait plus agréable, que j’allais prendre du plaisir, que ça peut être sympa d’avoir des gens qui te reconnaissent. En réalité, pas du tout. C’est assez bizarre. Je prends beaucoup de distance avec cela. Quand les gens viennent me saluer dans la rue ça fait plaisir, mais tout je reste très loin des réseaux sociaux.

Catherine Davydzenka : L’été dans le Sud, c’est très compliqué pour moi. Je ne peux pas sortir de chez moi, je ne peux pas aller faire mes courses, je ne peux pas acheter mon pain. Il y a des gens qui me suivent jusqu’à chez moi… Il y a des matins où on chantait le générique sous la fenêtre de chez moi. C’est un peu compliqué. Je pensais qu’à Paris j’aurais plus de liberté, mais là j’en viens de deux semaines de stage pour perfectionner mon jeu, et on me reconnaît. Ça a pris une ampleur autre, que j’essaie de gérer comme je peux. J’aime rencontrer les gens, c’est pour eux que je fais ce travail, mais parfois c’est compliqué. On a la 20 vingtaine, si on a envie de sortir on ne peut pas…

Lou Ladegaillerie : Il y a des vidéos de nous…

Dnaitc.fr : Cela impact votre vie privée ?

Catherine Davydzenka : Un petit peu… Dès qu’il se passe quelque chose, c’est relayé.

Lou Ladegaillerie : Maintenant, tu fais plus attention. Quand tu mets une photo avec ton chéri, tu attends que ce soit vraiment ton chéri.

Dnaitc.fr : Catherine, vous disiez avoir passé des castings pour le cinéma, vous avez eu des retours ?

Catherine Davydzenka : Ce sont des beaux rôles, je ne sais pas si ça se faire. J’attends des réponses, je croise les doigts.

Dnaitc.fr : Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

Catherine Davydzenka : De l’ouverture dans notre milieu, que les dernières cloisons tombent. On est dans une ère de changement et c’est génial !

Tendances

Copyright © 2022 ITCDNA. Theme by ITCDNA, powered by WordPress.